UN AMOUR QUI RESTAURE, UNE JUSTICE QUI RELÈVE - (Récapitulatif de fin de trimestre)


UN AMOUR QUI RESTAURE, UNE JUSTICE QUI RELÈVE - 

(Récapitulatif  de fin de trimestre)  


Samedi 29 mars 2025

Thème général : L'amour et la justice de Dieu


Ce trimestre nous a conduits au cœur du mystère de Dieu : un Dieu d’amour et de justice, à la fois passionné, compatissant, patient et exigeant. Treize méditations, comme treize fenêtres ouvertes sur un Dieu qui se dévoile, non pas dans la froide majesté d’un tribunal céleste, mais dans l’intimité brûlante d’un amour qui ne se résigne jamais à perdre ses enfants.


1. "L’amour divin inconditionnel" a introduit la nature extraordinaire de l'amour de Dieu, décrit comme inconditionnel, souverain et librement offert. La croix est présentée comme l'acte suprême de cet amour sacrificiel visant à restaurer la relation avec l'humanité. L'harmonie entre l'amour et la justice de Dieu a été soulignée, ainsi que Son respect pour la liberté humaine de répondre à Son invitation.


2. "L’amour d’alliance de Dieu (ḥesed)" est à la fois un don gratuit et un appel à une réponse fidèle et à l'obéissance. Dieu prend l'initiative de cette alliance par amour, offrant des promesses pour rassurer l'humanité.  Cet amour se manifeste dans une alliance : engagement fidèle, intime, durable. Dieu ne rompt jamais le pacte. Bien que l'amour de Dieu soit inconditionnel dans son offre, son plein accomplissement dépend de la réponse humaine, car Dieu respecte le libre arbitre. Il veut faire de nous un peuple qui l’aime en retour, non par peur, mais par choix libre et joyeux.


3. "Plaire à Dieu" est une question de relation d'amour et de grâce, et non de performance morale ou de respect rigide de règles. Il s’agit de vivre dans une relation vraie, marquée par la joie de savoir que Dieu se réjouit du retour et de la restauration de l'humanité, à l'image du père de l’enfant prodigue qui se réjouit de son enfant retrouvé. Le système sacrificiel de l'Ancien Testament est interprété comme un outil pédagogique pour enseigner la gravité du péché et la nécessité du salut divin, et non comme un moyen d'apaiser.


4. "Un Dieu passionné et compatissant" met en lumière la passion et la compassion profondes de Dieu, révélant un Être émotionnel loin d'être indifférent ou distant. L'amour de Dieu est décrit comme persistant, allant au-delà de l'amour parental, et se manifestant activement dans la compassion de Jésus. Il souffre avec nous, s’attriste, espère, tressaille de joie. Son amour est vibrant, intense, engagé. Il est un Dieu qui pleure, qui pardonne, qui embrasse. Cette démonstration du caractère de Dieu (passion et compassion) dans le grand conflit répond aux accusations de Satan.


5. "Comment comprendre la colère de Dieu" aborde la question de la colère de Dieu à la lumière de Son amour. Cet amour peut se faire colère. Non par vengeance, mais parce que l’amour ne peut être indifférent au mal. La colère de Dieu est une réponse morale au péché, une indignation contre ce qui détruit ses enfants. Nous avons utilisé l'analogie de la physique quantique pour illustrer comment la perspective influence notre compréhension. L'idée principale est que Jésus offre une vision d'ensemble de Dieu, différente de la perception fragmentaire de l'Ancien Testament. Mais trop souvent, nous avons projeté sur Dieu nos propres mécanismes de justice punitive. Ces visions déforment le caractère aimant de Dieu et s'apparentent aux mensonges de l'Adversaire. Jésus est venu corriger cette image faussée : il n’apaise pas un Père en colère, il révèle un Père qui aime déjà, qui sauve, qui restaure. Dieu était déjà favorable à l'humanité.


6. "La justice et la gloire de Dieu" La justice de Dieu ne vise pas à punir, mais à guérir. Sa gloire n’est pas éclatante dans la domination, mais dans l’abaissement. La justice de Dieu est relationnelle et rédemptrice, ancrée dans Son amour, plutôt que simplement légale ou rétributive. Les termes bibliques pour justice (mishpat, tsedakah, dikaiosunè) mettent l'accent sur l'équité, la droiture et l'action juste avec générosité. Le sacrifice de Jésus est présenté comme un acte d'amour pour l'humanité, et la gloire de Dieu se manifeste dans ses actions justes et aimantes visant la restauration.


7. "Le problème du mal et de la souffrance" a mis en évidence le contraste entre le respect de Dieu pour la liberté humaine et la manipulation de Satan, tout en soulignant le rôle du libre arbitre et le choix divin de l'amour et de la compassion face à la rébellion. Face au mal, Dieu ne répond pas par la force, mais par l’amour. Il respecte notre liberté, même si elle nous mène loin de lui. Le péché est une rupture de confiance, et Dieu patiente, non par impuissance, mais par amour libre. Dieu permet au mal de se manifester pleinement pour que la vérité et la justice soient établies.


8. "Comment croire au libre arbitre" a permis d’examiner le concept de libre arbitre comme étant essentiel pour l'amour et la responsabilité véritables, malgré le paradoxe qu'il représente dans un univers régi par des lois naturelles. L'existence du libre arbitre a été présentée comme plaidant en faveur de l'existence de Dieu, qui possède également le libre arbitre. Nous avons souligné l'exercice quotidien du libre arbitre à travers des choix d'amour, de pardon et d'aide.


9. "Le conflit cosmique" a introduit le concept d'un vaste conflit cosmique entre Dieu et Lucifer, ayant débuté dans les sphères célestes et se poursuivant sur Terre. Nous avons abordé les origines de la rébellion, les accusations de Satan contre Dieu et la raison pour laquelle Dieu ne détruit pas immédiatement le mal, en insistant sur Sa patience et la nécessité de révéler pleinement la vérité. L'espérance d'une restauration finale où régneront la justice et la paix a été mise en avant. Nous vivons dans un monde en guerre spirituelle, mais la victoire a déjà été remportée à la croix. Notre foi est un acte de résistance.


10. "Les protocoles d’engagement" prolongent la réflexion sur le grand conflit cosmique, soulignant que Dieu a établi des règles claires dans ce combat spirituel. Dieu fixe des limites, même à Satan. Il n’agit jamais dans la coercition. Malgré le pouvoir temporaire de Satan, la souveraineté divine demeure intacte et s’exerce dans la vérité, la patience et la liberté. Dieu permet cette situation pour révéler le contraste entre Son amour et la tyrannie du mal. La victoire finale appartient à Dieu, et les croyants sont appelés à la vigilance, à la persévérance dans la prière et à vivre comme citoyens du Royaume céleste.


11. "Qu’aurais-je pu faire de plus ? " Satisfaction ou rédemption - une question, une réponse, une croix. La croix n’est pas le paiement d’une dette. Elle est le sommet de la révélation divine : Dieu donne sa vie pour ses ennemis, non pour satisfaire une justice divine exigeant une satisfaction punitive, mais pour montrer qu’il n’y avait rien de plus qu’il pouvait faire pour sauver l’homme. La justice de Dieu est synonyme de droiture et la croix révèle son amour rédempteur. Plutôt qu'une satisfaction légale, la mort du Christ démontre l'amour sacrificiel de Dieu et sa volonté de réconcilier l'humanité. L'accent a été mis sur la paix à trouver en Dieu au sein du conflit cosmique.


12. "L’amour et la justice : les deux plus grands commandements." La véritable justice est intrinsèquement liée à l'amour, dépassant une simple obéissance légale. Elle ne consiste pas en un respect rigide des règles, mais en une transformation du cœur. Jésus rejette toute vision d’un Dieu violent ou capricieux. Il incarne une justice tendre, proche, solidaire. Dieu lui-même s'est offert par amour, pour la réconciliation. La foi chrétienne a été présentée comme devant se manifester concrètement dans l'amour du prochain et la recherche de la justice sociale, à l'image de l'action du Christ.


13. "L’amour constitue l'accomplissement fondamental de la loi de Dieu," et non une simple adhésion à des règles. Cette loi, loin d'être une abstraction, est l'expression vivante de l'amour divin révélé dans l'alliance et les commandements, à commencer par l'acte de délivrance. Bien que la loi révèle le péché et notre incapacité à l'observer parfaitement, la grâce de Dieu, manifestée en Jésus-Christ et opérée par le Saint-Esprit, transforme nos cœurs afin que nous puissions obéir par amour plutôt que par contrainte. Ainsi, l'observance de la loi motivée par l'amour ne se limite pas à éviter le mal, mais englobe une action positive et concrète envers Dieu et notre prochain, reflétant la justice, la miséricorde et la fidélité divines. En fin de compte, l'amour est la clé pour comprendre et vivre la loi, une dette impayable qui nous appelle à dépasser les préjugés et à témoigner de l'amour de Dieu par nos actions.


Conclusion

Ainsi, semaine après semaine, le Dieu d’amour et de justice s’est révélé à nous : non comme un souverain exigeant des sacrifices, mais comme un Père qui se sacrifie pour ses enfants ; non comme un juge pressé de condamner, mais comme un Sauveur patient, lent à la colère et riche en bonté.


Le vrai défi de ce trimestre n’était pas de mieux comprendre les développements théoriques sur Dieu,
de remporter quelques débats ou de formuler des commentaires intéressants, mais de le contempler avec des yeux neufs, de l’aimer avec un cœur régénéré, et de répondre à son appel par une vie transformée.


Tout comme Dieu ne s’est pas contenté de siéger dans les cieux pour débattre théoriquement du salut de l’humanité, mais est entré dans l’arène, prenant un risque que nous ne saurions même concevoir, pour nous sauver, c’est à notre tour de sortir de nos murs, pour aller à la rencontre de ceux que nous appelons « les autres. »


HAPPY SABBATH !

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

L'AMOUR ET LA JUSTICE DE DIEU

JUSQUES À QUAND, Ô ÉTERNEL ?

LEÇONS DU DÉSERT : RÉSISTER AUX SÉDUCTIONS