CHRIST, LE ROI TRIOMPHANT


CHRIST, LE ROI TRIOMPHANT 


Lundi 10 mars 2025

Semaine 11 : Qu’y avait-il encore à faire que je n’aie pas fait ?

Thème général : L'amour et la justice de Dieu


Texte à méditer : « Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18:37).


Avez-vous déjà entendu l’expression « Mort, mais toujours debout » ? Elle illustre de manière saisissante une réalité tragique : celle d’un ennemi vaincu qui refuse d’accepter sa défaite. Un exemple frappant nous vient de la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne nazie et l’Empire du Japon, constituant le noyau des puissances de l’Axe, avaient officiellement capitulé respectivement en mai et en septembre 1945. Pourtant, dans plusieurs régions du monde, des soldats isolés ou des unités coupées des communications ont poursuivi le combat bien après la signature des actes de reddition. Ils versaient leur sang pour une cause déjà perdue, affrontant un ennemi qui n’avait même plus besoin de lever les armes contre eux. Ils étaient déjà vaincus, mais ils se battaient encore.


1. Une guerre terminée, mais un ennemi qui se débat encore

Cette situation historique illustre parfaitement une vérité spirituelle essentielle dans le cadre de la grande controverse : le mal est déjà condamné, Satan est déjà vaincu… mais il continue à lutter, cherchant encore à tromper et à détruire. Tout comme ces soldats combattaient en vain, ignorant que leur cause était définitivement perdue, Satan persiste dans son opposition à Dieu, bien que sa défaite soit déjà scellée par la victoire du Christ à la croix.

- Une défaite actée. « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2:15).

- Une ignorance entretenue par le mensonge. Certains soldats japonais ne croyaient pas aux messages de reddition, pensant qu’il s’agissait d’une ruse ennemie. De même, Satan continue à tromper ceux qui ne reconnaissent pas que Christ est déjà vainqueur. « Le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence des incrédules, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ » (2 Corinthiens 4:4).

- Une résistance désespérée et destructrice. Les soldats refusant de croire à la fin de la guerre ont continué à combattre inutilement, causant encore des pertes humaines. De la même manière, Satan sait qu’il est condamné, mais il tente encore d’entraîner le plus grand nombre avec lui. « Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il lui reste peu de temps » (Apocalypse 12:12).


L’action du diable dans le monde le révèle sous les traits suivants : le séducteur de toute la terre depuis le commencement (Apo 12:9, Mt 4:3, Jn 8:44, 2 Cor 11:3, 1 Jn 3:8) ; le calomniateur et l’accusateur de Dieu et de Son peuple dans le ciel (Apo 12:10; Apo 13:6; Jb 1-2; Zac 3:1-2; Jd 9) ; le prince de ce monde, par usurpation (Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, Ac 26:18, 2 Cor 4:4, Eph 2:2, 1 Jn 5:19).


2. Christ, le Vainqueur annoncé dès la Genèse

L’image de Christ Vainqueur est une thématique biblique puissante qui met en avant la victoire totale et définitive du Christ sur le mal, le péché et la mort. Cette image est omniprésente dans l’Écriture et s’oppose directement à celle de Satan, qui bien que vaincu, continue à persister jusqu’à son anéantissement définitif.

Dès le livre de la Genèse, la victoire du Christ est prophétisée : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3:15). Cette annonce messianique préfigure le triomphe du Christ sur Satan.

- Christ, vainqueur du péché et de la mort. « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? […] Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15:55-57). Par sa mort et sa résurrection, Christ a brisé le pouvoir du péché et de la mort. « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2:15). L’image ici est celle d’un général romain qui expose ses ennemis enchaînés après une victoire éclatante.

- Christ, le Roi triomphant. « Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles avec lui » (Apocalypse 17:14). Ici, Christ est présenté comme le souverain absolu qui triomphe de tous ses adversaires. Cette vision décrit Christ revenant en vainqueur, monté sur un cheval blanc, avec une épée sortant de sa bouche pour frapper les nations, et portant le titre « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19:11-16).  

- Une victoire définitive. Là où Satan est vaincu mais toujours debout, cherchant à entraîner le plus grand nombre avec lui, Christ est déjà vainqueur et son règne ne sera jamais ébranlé : « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).  :


3. L’importance du message de victoire

Il est extrêmement difficile de faire comprendre que le Mal a été vaincu et qu’il ne représente plus une menace réelle, dans un monde où, aujourd’hui encore, des centaines de milliers de jeunes hommes perdent la vie dans des guerres idéologiques et territoriales. Pour ceux qui en subissent les ravages, affirmer que le Mal a été vaincu peut sembler, au mieux, une chimère, et au pire, une illusion trompeuse. L’idée même d’une dimension spirituelle à ces conflits est totalement étrangère à un esprit séculier.


Le prophète Michée illustre bien cette lutte dans ces termes : « L’Éternel fait entendre sa voix à la ville : Écoutez, vous qui êtes sages, ce que dit le Seigneur ! Voici venir l’armée de destruction, l’Éternel l’envoie. Car vos péchés sont immenses : la fraude ne cesse-t-elle jamais ? Les maisons des méchants regorgent de trésors mal acquis et de balances faussées ! Pourrais-je dire : ‘Tout va bien’ à ceux qui remplissent leurs sacs de poids trompeurs et de mesures falsifiées ? Comment Dieu serait-il juste s’il approuvait cela ? Vos riches sont gorgés d’extorsions et de violence, et vos habitants, accoutumés au mensonge, ne savent plus dire la vérité ! » (Michée 6:9-12)


Tout comme les efforts pour informer les soldats isolés étaient cruciaux pour éviter des pertes inutiles, le message du salut en Christ est essentiel pour libérer les âmes de l’illusion que le mal domine encore : « VOUS CONNAÎTREZ LA VÉRITÉ, ET LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA » (Jean 8:32).


Le chrétien est appelé à vivre dès à présent dans cette victoire : « Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » (Romains 8:37). « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable » (Éphésiens 6:11).


L’issue du combat entre le Bien et le Mal est scellée, mais le Mal ne se soumet pas sans résistance. Chaque jour, nous sommes confrontés à ses assauts, et il conserve encore le pouvoir de nous tromper. À cet égard, un adage s’avère particulièrement pertinent : « Si vous voyez un serpent, traitez-le comme s’il était vivant jusqu’à ce que sa tête soit tranchée ! »


Conclusion : Une guerre terminée, mais un ennemi qui se débat encore

Le parallèle entre ces soldats perdus dans la guerre et la persistance du mal dans notre monde est frappant. Le message de la victoire de Christ doit être proclamé avec force, afin que nul ne demeure dans l’illusion que le mal a encore le pouvoir ultime. Le chrétien, conscient de cette réalité, est appelé à vivre non dans la peur, mais dans la certitude de la victoire : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). « Résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4:7).


Puissions-nous marcher dans la victoire du Christ : « pratiquer la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement avec Dieu » (Michée 6:8). C’est ainsi que nous devons agir face au serpent condamné qui se tord encore, mais dont la morsure peut toujours être fatale.


Bonne journée sous l’aile bienveillante de l’Éternel !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'AMOUR ET LA JUSTICE DE DIEU

JUSQUES À QUAND, Ô ÉTERNEL ?

LEÇONS DU DÉSERT : RÉSISTER AUX SÉDUCTIONS