UN CHOIX, UNE CHUTE, ET LE MAL S’INSTALLA
UN CHOIX, UNE CHUTE,
ET LE MAL S’INSTALLA
Mardi 25 février 2025
Semaine 9 : Le conflit cosmique
Thème
général : L'amour et la justice de Dieu
Texte à méditer : « La femme
vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était
précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea. Elle
en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea »
(Genèse 3:6).
1. L’origine du conflit sur la terre
Parallèlement à la question posée
dans la parabole – Pourquoi y a-t-il de l’ivraie dans le champ, alors que le
propriétaire n’y a semé que du bon grain ? – une autre interrogation se
pose : Si Dieu a créé un monde entièrement bon, comment le mal y a-t-il fait son
apparition ?
Un monde créé dans la
perfection. Selon
Genèse 1:31, lorsque Dieu acheva la création du monde, tout était "très
bon". L’ensemble de l’ouvrage divin portait l’empreinte de Sa perfection
et de Sa bienveillance. Dans ce premier chapitre de la Genèse, aucune trace de
mal n’apparaît dans l’ordre initial instauré par Dieu sur cette planète. Dès
lors, une question cruciale demeure : comment le mal s’est-il introduit dans l’expérience
humaine ?
L’entrée du mal dans le
monde. Dans
le récit de Genèse 3:1-7, nous discernons comment le mal a fait son intrusion dans le
monde
par une distorsion insidieuse de la perception du caractère de Dieu. Le serpent, identifié
dans Apocalypse 12:7-9 comme étant le diable – le serpent ancien –
introduisit d’abord le doute dans l’esprit d’Ève à travers une question,
déformant subtilement le commandement divin. Puis, dans un second temps, il
contredit frontalement la parole de Dieu en déclarant : "Vous ne
mourrez point" (Genèse 3:4). Ainsi, un dilemme se
présenta à Ève : qui croire ? Dieu ou le serpent ?
L’un des deux avait menti.
2. Le vrai conflit : confiance en Dieu ou exaltation du moi ?
"La femme vit que l’arbre était bon à
manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence
; elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était auprès
d’elle, et il en mangea" (Genèse 3:6).
Dans Genèse 3, Ève est attirée par
le fruit non seulement parce qu’il est "bon à manger et agréable à la
vue", mais aussi parce qu’il semble lui offrir une connaissance supérieure.
→ La curiosité en soi n’est pas
mauvaise, mais lorsqu’elle mène à une remise en question de la parole de
Dieu sans discernement, elle devient dangereuse. L’homme est naturellement
en quête de savoir et d’expériences, mais il doit être vigilant : cherchons-nous
à comprendre le monde en nous appuyant sur Dieu, ou tentons-nous d’acquérir une
"autonomie" qui nous éloigne de Lui ?
L’ignorance peut être
dangereuse
et entraîner des conséquences inattendues. Ève, en choisissant d’écouter le
serpent, a agi en ignorant les avertissements de Dieu. Elle pensait qu’elle
maîtrisait la situation, mais elle ne mesurait pas la portée de son choix.
→ Le mal s’est introduit
dans l’expérience humaine par un mauvais usage du libre arbitre, souvent alimenté par une ignorance des conséquences
réelles du péché.
Le danger du péché n’est pas toujours immédiatement perceptible. Notre défi
aujourd’hui : vivons-nous dans l’illusion de "maîtriser" notre vie
sans Dieu, ou reconnaissons-nous nos limites et cherchons-nous la sagesse
divine ?
L’origine du mal dans le monde ne
repose pas simplement sur un acte de désobéissance isolé, mais sur une
dynamique bien plus profonde : le désir d’autonomie et l’exaltation du
"moi".
Ce schéma se retrouve tout au long de l’histoire biblique : Lucifer dans
les cieux voulant être semblable à Dieu (Ésaïe 14:12-14). Caïn refusant
de reconnaître son besoin de rédemption (Genèse 4:3-7). La
construction de Babel, symbole de l’homme cherchant à s’élever par lui-même
(Genèse 11:1-9). Judas plaçant son ambition personnelle au-dessus
de sa fidélité à Christ (Jean 12:6, Matthieu 26:14-16).
L’histoire d’Adam et Ève nous
enseigne que le conflit cosmique est avant tout un combat pour notre
foi et notre confiance en Dieu. C’est la question "qui croire
?" qui se pose à chaque génération. Ainsi, nous devons nous interroger
: ✅ Suis-je dans une relation de
confiance avec Dieu, ou suis-je tenté de me faire ma propre vérité ? ✅ Suis-je conscient des conséquences de mes choix, ou
me laissé-je guider par mes désirs immédiats ? ✅ Comment cultiver une
humilité spirituelle qui me garde proche de Dieu et me protège du danger de
l’ego ?
3. Une crise de confiance : le syndrome de défiance
Lorsqu’on parcourt la Bible, il
apparaît clairement que l’humanité, dans son ensemble, peine à accorder sa
confiance à la parole de Dieu. Il semble que l’homme souffre d’un "syndrome de défiance", d’un esprit d’incrédulité ou de
doute.
Ce phénomène se manifeste dès les
premiers chapitres de la Genèse : Adam et Ève ont placé leur confiance en un
étranger – le serpent – plutôt qu’en leur Créateur. Cet épisode soulève des
interrogations profondes sur la nature humaine, le libre arbitre et la relation
entre Dieu et l’humanité. Le conflit cosmique ne se limite pas à une lutte
entre le bien et le mal : il est une question de foi et
de confiance en Dieu. Cette dynamique est visible non seulement dans la
chute, mais tout au long de l’histoire biblique. De nombreux personnages, des
pharisiens rejetant Jésus (Matthieu 12:24) à Ananias et Saphira, ont illustré le danger du
doute et de l’incrédulité, qui mènent souvent à la désobéissance et au péché (Jacques
1:14-15).
4. Comment surmonter l’incrédulité et restaurer la confiance en Dieu ?
Jésus, pleinement conscient du
péril de l’incrédulité, nous a montré comment y faire face. Lorsqu’Il fut
confronté à la tentation dans le désert, Il répondit par les Écritures : "Il est
écrit…" (Matthieu 4:1-11).
En s’appuyant sur la parole divine, Il fortifia Sa foi.
De même, lorsque nous sommes
assaillis par le doute, nous devons :
✅Nous tourner vers
les Écritures, qui constituent le fondement de la vérité divine (Éphésiens
6:16).
✅ Recourir à la prière,
comme le père de l’enfant possédé par un démon qui s’écria : "Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité !" (Marc 9:24).
✅ S’entourer de
croyants, car la communion fraternelle fortifie notre foi.
✅Accepter les limites de
notre compréhension. Comme
souligné précédemment, "beaucoup de choses nous demeurent inconnues"
(Semaine 7, mardi). Nous devons nous rappeler que certains mystères
appartiennent à Dieu (Deut. 29:29, 1 Cor. 13:12).
Puissions-nous vivre par la foi (2 Cor. 5:7, Héb.
11:8) et nous concentrer sur l’essentiel pour notre salut (2 Tim.
3:16-17).
"Ne leur permettez pas de
perdre leur temps dans d’interminables discussions sur des mythes et des
généalogies spirituelles. Ces choses ne mènent qu’à des spéculations stériles
et n’aident en rien à vivre une vie de foi en Dieu" (1 Timothée 1:4).
Abondantes grâces de la part
de l’Éternel !
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