DIEU AIME LA JUSTICE


DIEU AIME LA JUSTICE 


Dimanche 02 février 2025

Semaine 6 : L’amour de Dieu pour la justice

Thème général : L'amour et la justice de Dieu


Texte à méditer : « Celui qui veut se glorifier, |qu’il se glorifie de ceci : d’avoir l’intelligence |de me connaître, moi qui suis l’Eternel, qui agis avec bienveillance, |qui exerce le droit |et la justice sur la terre ; car ce sont là |les choses qui me font plaisir,
l’Eternel le déclare » (
Jérémie 9:23).


Tout au long des Écritures, l’amour et la justice de Dieu sont intrinsèques à Son caractère. Ces vertus ne s’opposent pas, mais s’entrelacent parfaitement, révélant Son profond intérêt pour la droiture et la droiture. Mais comment concilier un Dieu d’amour avec un Dieu qui juge ? Là où l’évaluation humaine vacille entre subjectivité et incohérence, la justice divine demeure inébranlable et parfaite.


Depuis des siècles, théologiens, penseurs et croyants ont tenté d’en saisir la nature : est-elle une rigueur implacable ou l’expression ultime de Son amour ? Comment se manifeste-t-elle dans un monde marqué par l’injustice et l’imperfection humaines ? Leurs réflexions, tantôt en résonance avec la vérité, tantôt s’en écartant, illustrent la complexité de cette question et les enjeux qu’elle soulève. Approfondissons ensemble cette réflexion en commençant par quelques affirmations qui ont été faites sur la justice divine.


CITATIONS

1. Dieu n’exalte pas Sa miséricorde au détriment de Sa justice. Et afin de maintenir Sa justice, tout péché, sans exception, doit être puni. Contrairement à l’opinion répandue, il n’existe pas, chez Dieu, de simple pardon : il n’y a que justice - Jerry Bridges.

2. La justice est la juste application de la loi de Dieu - Voddie Baucham.

3. Jésus prend alors notre place pour nous libérer du verdict de la justice et supporter ces coups que, selon la loi, la colère avait réservés pour nous... C’était une mort exigée par la justice, et à sa vue, la justice fut apaisée au point que son glaive vengeur tomba de sa main - Stephen Charnock.

4. Le seul argument naturel de quelque poids en faveur de l’immortalité de l’âme découle de cette observation : la justice n’est ni accordée aux justes, ni exercée contre les impies en cette vie ; ainsi, puisque le Gouverneur du monde est juste, l’homme doit vivre après la mort pour être jugé - Jonathan Edwards.

5. Comment peut-on croire à la punition éternelle ou à la perdition d’une âme créée par Dieu, tout en affirmant en même temps l’amour, voire la justice de Dieu ? C’est un mystère insondable - Claude Montefiore.

6. Dieu a toujours voulu que les plus vulnérables de la société soient pris en charge. Il n’a jamais souhaité qu’ils sombrent dans la pauvreté, la maltraitance, l’esclavage, l’itinérance ou d’autres formes de détresse. Lorsque nous prenons soin de ceux qui sont prisonniers de ces fléaux, lorsque nous leur témoignons de l’amour et les aidons à retrouver liberté et intégrité, nous participons à l’accomplissement d’une partie du dessein divin. Nous accomplissons la justice, et Dieu en est réjoui - John M. Perkins

7. Pour satisfaire Sa justice, Dieu a dû accomplir l’acte le plus injuste que ce monde ait jamais connu : afin d’assouvir Sa justice parfaite, Il a puni le seul homme parfaitement juste qui ait jamais existé, Son propre Fils bien-aimé. J’en vins à me dire que je ne pouvais ni croire en un tel Dieu, ni Lui faire confiance après un tel acte - William Barclay.


QUESTIONS
Quel est le problème avec le mot justice ? Pourquoi Jésus a-t-il réinterprété la loi dans le Sermon sur la Montagne ? Pourquoi est-il essentiel de croire que Dieu agit avec équité et droiture ? Quelle est la différence entre exercer la justice et être dans le jugement ? Pourquoi Dieu a-t-il si souvent promu la justice en faveur des défavorisés dans l’Ancien Testament ?


LA SEMAINE EN BREF

Psaume 33:5 : « Il [l'Éternel] aime tout ce qui est bon et juste. »

Psaume 85:10 : La justice (bonté) et la paix se sont embrassées.

Deutéronome 32:4 : Dieu est juste, droit et fidèle.

Jacques 1:17 : Tout ce qui est bon vient de Dieu.

Tite 1:2 : Dieu ne peut pas mentir.

Exode 32:14 : Dieu changea d’avis et renonça au désastre.

Matthieu 5:43–48 : Jésus enseigne à aimer ses ennemis et à reconnaître que le Père fait lever le soleil et tomber la pluie sur les bons comme sur les méchants.

Jérémie 9:24 : « Je suis l’Éternel qui agit avec amour fidèle, qui manifeste l’équité et la justice sur toute la terre, car c’est en cela que je prends plaisir. »

 

COMMENTAIRE

L’évaluation humaine, quelle que soit la discipline ou le domaine concerné, est souvent marquée par des incohérences et des biais subjectifs, même lorsqu’elle repose sur des critères normés.


Prenons l’exemple des entretiens d’embauche. Deux recruteurs peuvent évaluer un même candidat de manière très différente en fonction de leurs préjugés, de leur expérience personnelle ou même de leur humeur du jour. Un candidat ayant une posture assurée et un discours fluide pourra être perçu comme compétent par l’un, tandis qu’un autre recruteur, plus axé sur l’analyse des compétences techniques, pourra juger ce même candidat insuffisamment qualifié. Cette subjectivité entraîne des écarts d’appréciation significatifs qui peuvent avoir un impact décisif sur la trajectoire d’un individu.


Un autre exemple frappant est celui des corrections d’examens. Dans certaines disciplines, comme la littérature ou la philosophie, un même devoir peut être noté très différemment selon le correcteur. L’un pourra apprécier la profondeur de l’analyse et valoriser l’originalité, tandis qu’un autre privilégiera la rigueur méthodologique et sanctionnera toute divergence par rapport aux attentes académiques. Cette variabilité est d’ailleurs bien connue dans les systèmes éducatifs, où l’anonymat des copies et les grilles de correction visent justement à réduire les disparités entre évaluateurs.


Ces fluctuations inhérentes au jugement humain illustrent les limites de notre capacité à évaluer avec une parfaite équité. C’est pourquoi il est rassurant de savoir que, contrairement aux hommes, la justice de Dieu demeure invariable et impartiale. Comme l’affirme l’Écriture :


« Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement » (Hébreux 13:8).


Cette semaine, nous aborderons les points suivants : l’amour et la justice vont de pair ; aimer la justice exige de la constance ; la justice tient compte de la repentance.


Bonne semaine sous l’aile bienveillante de l’Éternel !


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