L’AMOUR ÉTERNEL DE DIEU
L’AMOUR ÉTERNEL DE DIEU
Lundi 06 janvier 2025
Semaine 2 : L’amour de l'Alliance
Thème
général : L'amour et la justice de Dieu
Textes à méditer :
- « Car sa miséricorde dure à toujours » (Psaume 136 - répétition du refrain).
- « Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bonté » (Jérémie 31:3).
Il était une fois une vérité universelle, une vérité souvent
répétée mais rarement pleinement comprise : Dieu
aime tout le monde. Cette vérité fondamentale est magnifiquement
exprimée dans Jean 3:16, l’un des versets les plus connus de la Bible : « Car
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » - Dieu a aimé
le monde, tout le monde, sans exception. Ce message résonne sans cesse,
nous rappelant que l’amour de Dieu demeure universel, constant, inconditionnel,
inébranlable et salvateur.
Ce verset ne dit pas que Dieu aime seulement
les justes, les parfaits ou ceux qui semblent dignes d’être aimés. En effet, dans notre expérience humaine, l’amour est souvent conditionnel. On aime
quelqu’un parce qu’il nous plaît, parce qu’il nous apporte quelque chose ou
parce qu’il correspond à nos attentes. Mais Dieu, Lui, n’aime pas comme nous
aimons. Son amour se manifeste dans sa bonté et sa compassion envers toutes ses
créatures. « Il aime la justice et l’équité ; La bonté de l’Éternel remplit
la terre » (Psaumes 33:5). « L’Éternel est bon envers tous, et
ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres » (Psaumes 145:9).
L’amour de Dieu ne se limite pas à des paroles ou à des sentiments.
Dieu ne se contente pas d’aimer le monde : Il veut sauver tout le monde.
Il se manifeste dans un acte suprême : le don de Son Fils pour sauver
l’humanité. Jean 3:17 le confirme : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le
monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le
monde soit sauvé par lui. » Dieu ne
veut pas condamner ; Il veut sauver. Et ce désir de salut n’est pas
réservé à un petit groupe privilégié. Il veut que tous soient sauvés : « ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il
change de conduite et qu’il vive » (Ezéchiel 33:11). La même conception est
affirmée dans 2 Pierre 3:9, qui souligne que « … Il use de patience envers vous, ne
voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance »
(2 Pierre 3:9) ; Comme
l’indique 1 Timothée 2:4, le Seigneur « veut que tous les hommes soient
sauvés et parviennent à la
connaissance de la vérité.»
Contrairement à l’amour humain, qui peut s’épuiser ou disparaître, l’amour
de Dieu ne faillit jamais. « Je t’aime d’un amour éternel ; c’est
pourquoi je te conserve ma bonté » (Jérémie 31:3). Rien ne peut éteindre
l’amour de Dieu. Le psalmiste le répète tout au long du Psaume 136 : « Car sa miséricorde dure à toujours. » Cet amour
éternel est difficile à saisir, car nous avons souvent du mal à aimer de
manière constante. Il nous arrive de nous fatiguer d’aimer, de trouver des
raisons de ne plus aimer, de garder rancune. Mais Dieu, Lui, continue d’aimer sans
condition, même ceux qui choisissent
de rejeter Son amour. Cela n’altère en rien sa nature : cet amour demeure éternel, immuable et inépuisable.
Dieu nous invite à faire l’expérience
personnelle de son amour éternel. Ce n’est pas une connaissance purement
intellectuelle, mais une expérience de cœur. Connaître cet amour nous transforme
et nous pousse à aimer à notre tour, même lorsque cela semble difficile. En méditant sur
cet amour parfait, rappelons-nous cette parole de Paul dans Romains 8:38-39 : «
Car j’ai l’assurance que [rien, absolument rien] ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ
notre Seigneur. »
Une métaphore de l’amour immuable de Dieu
Les physiciens soutiennent qu’il existe
plusieurs constantes fondamentales qui jouent un rôle crucial dans la
description de nombreux phénomènes observables et perceptibles dans notre
univers. L’une des plus notables est la constante de Planck, dont la
valeur est précisément de 6,62607015 × 10⁻³⁴. Initialement, cette constante fut
introduite par Max Planck aux alentours de 1900 pour décrire le rayonnement visible des objets très chauds, un phénomène clé en
physique - (Par exemple, un morceau de
métal chauffé devient d’abord rouge sombre, puis jaune, et enfin blanc
lorsqu’il est extrêmement chaud. De même, le Soleil, avec une température de
surface d’environ 5 500 °C, émet de la lumière blanche qui nous éclaire). Avec le temps, la
constante de Planck est devenue indispensable pour comprendre la manière dont
la lumière et la matière se comportent, en particulier le fait qu’elles
puissent agir à la fois comme des ondes et comme des particules.
De manière plus concrète, depuis 2019, la définition du kilogramme,
notre unité de mesure de la masse, ne repose plus sur un objet physique (comme
l’ancien prototype international du kilogramme, un cylindre de platine-iridium
conservé en France), mais sur la constante de Planck. En résumé, la
constante de Planck donne une base immuable pour définir le kilogramme, car
elle fait partie des lois fondamentales de l’univers, qui ne changent pas.
Certaines spéculations avancées par des physiciens
suggèrent que si la constante de Planck avait une valeur différente,
l’existence telle que nous la connaissons serait profondément modifiée, voire
impossible.
Peut-être la constante de Planck
représente-t-elle ce que nous
pouvons concevoir de plus proche d’une notion de permanence, d’universalité et
d’intemporalité dans le
domaine physique. Pourtant, la majorité d’entre nous ignore son existence, bien
peu en connaissent la valeur par cœur, et rares sont ceux capables d’en
discuter l’importance de manière approfondie. Néanmoins, nous vivons dans un
univers où cette constante occupe une place centrale dans notre compréhension
du réel.
Cela peut-il enrichir notre
perception de l’universalité et de l’amour éternel de Dieu ?
Il existe une réflexion complémentaire qui
mérite d’être approfondie. Il est plausible qu’un jour, les physiciens
développent une théorie plus élaborée sur la nature des constantes
universelles, reléguant la constante de Planck au rang d’étape transitoire vers
une compréhension supérieure. De la même manière, notre conception de
l’amour divin repose sur des représentations limitées, issues de notre
expérience humaine restreinte. Peut-être parviendrons-nous, au-delà de ces
représentations imparfaites, à une compréhension infiniment plus profonde. Si les constantes sont
immuables, notre compréhension, elle, ne devrait jamais le demeurer.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et
vos voies ne sont pas mes voies, déclare l’Éternel. Autant les cieux sont
élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos
voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe 55 : 8-9).
Puissions-nous élever nos pensées, afin de comprendre et d’accepter pleinement l’amour
éternel de Dieu.
Seigneur, apprends-nous à aimer comme Tu nous
aimes, sans condition et sans limite. Que Ton amour transforme notre vie et
illumine celles de ceux qui nous entourent. Amen.
Bonne journée sous l’aile bienveillante de l’Éternel
!
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