L’AMOUR DIVIN INCONDITIONNEL

 L’AMOUR DIVIN INCONDITIONNEL 


Samedi 04 janvier 2025

Semaine 1 : Dieu aime librement

Thème général : L'amour et la justice de Dieu


Texte à méditer : « Je réparerai leur infidélité, J’aurai pour eux un amour sincère ; Car ma colère s’est détournée d’eux » (Osée 14:4, LSG).


Tout au long de cette semaine, nous avons exploré la nature extraordinaire de l’amour de Dieu, un amour librement offert, sans condition ni contrainte. Ce qui ressort de ces méditations, c’est une vérité essentielle : Dieu aime, non par nécessité ou contrainte, mais par un choix pleinement libre. Cet amour volontaire transcende toutes les barrières et dépasse toute logique humaine.


LA SEMAINE EN BREF

1. L’amour inconditionnel et souverain de Dieu. L’amour de Dieu ne découle pas d’un besoin ou d’une obligation. Comme Osée aimant librement son épouse infidèle, Dieu manifeste un amour inébranlable envers un peuple souvent rebelle et infidèle. Son amour s’exprime même dans le jugement, car, tout en restant juste, il agit toujours avec une intention de restauration et de réconciliation​​.


2. La liberté de répondre à l’invitation divine. Dieu invite tous les hommes à partager la communion avec lui, mais cette invitation appelle une réponse volontaire. À travers la parabole du festin de noces, nous avons vu que Dieu ne force personne à venir, mais qu’il offre généreusement à chacun la possibilité d’entrer dans son royaume​.


3. La croix : sommet de l’amour sacrificiel. Le plus grand acte d’amour librement consenti est celui de la croix. Jésus, le bon berger et la porte des brebis, donne volontairement sa vie pour sauver l’humanité. Ce geste ultime n’est pas une fatalité, mais l’expression suprême d’un amour qui choisit de se sacrifier pour restaurer la relation entre Dieu et l’homme​​.


4. La justice et l’amour de Dieu : une harmonie parfaite. Nous avons également médité sur la manière dont Dieu conjugue amour et justice. Loin d’être contradictoires, ces deux attributs se complètent : Dieu est juste parce qu’il aime, et il aime sans jamais compromettre sa justice. Cela montre que, même dans les moments où nous comprenons mal Ses actions, Son amour demeure constant et souverain​​.


5. Un amour qui respecte la liberté humaine. Enfin, l’amour de Dieu se distingue par son respect absolu de la liberté humaine. Dieu ne contraint pas à aimer en retour. Il invite, il patiente, il espère, mais il laisse à chacun la possibilité de choisir librement de répondre à son amour ou de le rejeter. Cette liberté donnée est à la fois un signe de l’amour de Dieu et une opportunité de vivre en communion avec lui​​.


CONCLUSION  

Notre réflexion trimestrielle – ‘L'amour et la justice de Dieu’ - porte sur ce que l’on appelle la « théodicée », un concept visant à défendre la bonté de Dieu face à l’existence du mal. Ce terme provient de deux mots grecs : theos (Dieu) et dike (justice). L’expression que l’on retrouve dans le Nouveau Testament est dikaiosunè theou, signifiant « la justice de Dieu ». Le verbe dikaioo signifie quant à lui « rendre juste ».


Ainsi, il est regrettable que ces termes grecs construits sur la racine dik- soient souvent traduits par « juste » ou « justice », des mots chargés de connotations différentes. Même le mot grec pour « vengeance », ekdikos, signifie littéralement « rétablir la justice ». Dès lors, le titre de ce trimestre aurait peut-être mieux convenu sous la forme de « L’amour et la droiture de Dieu », car c’est ainsi que les Écritures l’entendent dans le texte grec du Nouveau Testament. Trop souvent, notre conception de la justice est empreinte de l’idée de sanction et de châtiment. Puissions-nous conserver cette vérité à l’esprit tout au long de notre méditation de ce trimestre.


Nous reflétons le plus fidèlement l’image de Dieu à travers notre capacité à aimer. Et puisque Dieu est amour, il nous a créés dans ce but : car l’amour aspire à aimer, à entrer en relation avec autrui. Dieu nous a donc créés pour aimer et être aimés. Lorsque cette capacité est blessée ou anéantie, nous nous éloignons de ce qui nous rend semblables à Dieu. C’est pourquoi la capacité d’aimer et d’être aimé est si vivement attaquée, car le Malin sait qu’il s’agit là du moyen le plus efficace de dénaturer et de défigurer l’image du Dieu qui est amour.


Aimer, c’est se donner, tout en espérant que cet amour sera accueilli et partagé. C’est la raison pour laquelle Erich Fromm définissait l’amour comme « un acte de foi : quiconque a peu de foi a également peu d’amour ». En d’autres termes, aimer rend vulnérable, car cela revient à confier son être à l’autre. Comme Fromm le soulignait également : « Aimer, c’est s’engager sans garantie, se donner pleinement dans l’espoir que cet amour suscitera l’amour en retour chez l’être aimé. »


En ce qui concerne l’amour de Dieu pour nous et notre amour pour lui, il est essentiel de comprendre que Dieu recherche avant tout une relation. Il ne s’agit ni d’un marchandage ni d’une transaction. Dieu ne souhaite pas que les hommes croient que leur salut repose sur des œuvres qu’ils accompliraient pour « mériter des points ». Certains semblent penser qu’ils peuvent accéder au ciel sans même éprouver la moindre affection pour Dieu. Pourtant, à chaque fois que Dieu se manifeste aux hommes, il aspire à une relation fondée sur l’amour et l’acceptation. Il n’y a pas d’autre sens à la déclaration « Dieu est amour » que celui d’une volonté divine d’établir une relation réciproque, faite de confiance, d’amour et d’accueil.


C’est pour cette raison que Jésus est venu : pour révéler, démontrer et prouver que Dieu est véritablement amour – au point d’accepter d’être crucifié pour répondre à l’accusation selon laquelle il serait égoïste et dépourvu d’amour.


Ce que Dieu désire avant tout, c’est nous-mêmes : nous aimer, prendre soin de nous, nous sauver et nous guérir – et, en définitive, nous accueillir dans son éternité de paix, en sa glorieuse présence. « Cette communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ » (1 Jean 1:3).


Dieu nous appelle à revenir à la maison ! Son amour libre et généreux nous invite à répondre avec gratitude et confiance. À travers nos choix quotidiens, puissions-nous témoigner de cet amour inestimable, à la fois envers Dieu et envers notre prochain.


HAPPY SABBATH !

 

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